mercredi 25 février 2009

Great Ocean Road

Départ ce mercredi 18 Février en après-midi à bord d'une Toyota bleue - assez large pour stocker à l'arrière 3 fat ass américains -, en direction d'Adélaïde. Objectif : rouler le long de la côte, découvrir plages de sable fin infinies, phares légendaires, apôtres rocailleux, et éventuellement entr'apercevoir quelque créature marine exotique à la surface lointaine de l'Océan Austral.


1re étape : Torquay, "capitale" historique où se sont implantées les grandes marques de surf. On y trouve également régulièrement des profs de surf et des pins à trois pas de la plage


Si mes souvenirs ne me trahissent pas, voici Anglesea. Un phare, la lande du Victoria qui le borde, pas un chat, et à mes côtés, les deux couples qui m'accompagnent commencent déjà à stresser le gros bouton de leur machine numérique, en prenant soin d'apparaître au centre des dizaines de photos prises à chaque stop. Il est plus de 7 heures du soir, Phoebus a fini sa journée et va au lit, nous ne savons pas où nous allons dormir.



Nous trouvons finalement, sans trop d'effort une heure plus tard, dans un YHA à Lorne, une tente du genre militaire de haute montagne, qui nous servira de refuge pour la nuit. YHA vert très fleuri, accueillant même... des figuiers.
Quelques centaines de mètres plus loin, une jetée éclairée par des néons latéraux qui me rappelle quelque chose...

Non, Chris Marker n'a pas tourné en Australie, pas possible.


Le lendemain, nous reprenons la route. Auparavant, et pendant :


Nous arrivons aux fameux Apôtres sur le coup de 13h, quelques dizaines de minutes après avoir traversé un bout de forêt sinueuse, où de paisibles koalas égarés près des pistes goudronnées semblent se moquer des touristes excités en train de les capturer dans leur boîtes électroniques au bas de leur domaine-repas - bon, pas trop de misanthropie facile, j'en aurais bien fait partie de ces mêmes touristes Nikon, si mon zoom était un peu plus puissant que celui dont mon petit Pentax est équipé. De toute manière, en zoo ou en non-captivité, leur routine est bien confortable : croquer un bout d'eucalyptus ou se taper un somme sur un morceau de branche, qui viendrait à les plaindre ?

Bon, les 12 (à une main près) Apôtres, j'y reviens donc, les voici en photos, avec en bonus les alentours du site. Pas grand chose à rajouter. Les vues sont assez impressionnantes, le site est aménagé pour le confort de l'asiat photophile, venu en navette, bravant le soleil agressif pour enregistrer un (enfin, quelques centaines tout au plus) souvenir de ces bestioles de caillasses dont on nous fait tant d'éloges et pour pas trop cher un peu partout sur les dépliants en centre-ville.



Mais le plus beau spot de la journée (qui n'en était pas un en réalité), nous l'avons trouvé quelques instants plus tard, aux alentours du village minuscule de Peterborough. Une plage déserte, avec ses propres petits apôtres bedonnants, son eau bleu pareil, ses mouettes collées et avachies les unes à côté des autres comme des baigneurs estivaux de La Grande Motte. Et surtout, je le répète, mais c'est ce qui rend ces moments encore plus agréables : pas un chat à part nous 5 (pour agacer les mouettes).


Nous reprenons plus longuement la route,
tout en nous demandant, comme la veille : où est-ce qu'on va pieuter ce soir ?
Nous appelons un backpacker à Mount Gambier qui nous accepte bien volontiers. Backpacker bien particulier, pour la bonne raison qu'il s'agit d'une ancienne... prison.

(bon, pas exactement l'endroit où nous avons dormi, mais ça donne une idée)

Devant l'entrée :

WTF !?

Journée 3, beaucoup de route, peu de stops jusqu'à Adélaïde. Quelques-uns tout de même, toujours aussi chargés de touristes :

Champ

Contre-champ.

Décidément... comment s'en lasser ?

Petit passage à midi par Kingston, 300 kms d'Adélaïde, la ""capitale"" du homard. On y mange d'ailleurs ici :

des salades correctes et j'y bois un milkshake plus sucré qu'une pâtisserie australienne de 200 gr.

Arrivée tardive à Adélaïde. Galère pour trouver un coin où dormir, dans la mesure que 1. c'est vendredi soir. 2. L'Adelaide Film Festival démarre le lendemain. D'où 3. Les backpackers du centre et même d'un peu plus loin sont pleins.
On trouve finalement un môtel pour un peu plus cher, un peu plus loin.

Le soir, BBQ dans un coréen du Chinatown de la capitale de l'Etat du Sud.


Quant à Adélaïde (bien plus grande que je ne l'imaginais), je n'ai pas eu loisir de visiter la ville plus qu'une demi-journée le lendemain, mais il me semble qu'elle vaut mieux que se réputation parmi les backpackers de ville-molle.
Quelques errances dans les galeries du centre (qui n'a rien à envier à celui de Brisbane, par exemple - bon, ptêt pas le meilleur ex., ok), il est déjà temps de filer à l'aéroport, c'est qu'on a un avion à prendre pour retourner à Melbourne.

Oh, deux dernières infos utiles. On peut prendre des lames de rasoir dans ses bagages à main pour un vol domestique en Australie - c'est pas pour donner des idées aux terroristes intégristes tasmans qui me lisent ça, non, mais j'ai failli payer une taxe pour rien. Et puis, si vous voulez vous barrer aux pays des kiwis depuis celui des kangourous, il faut quand même penser à acheter un billet retour si vous voulez avoir l'autorisation de décoller, hé hé - un des couples en aura fait l'expérience en devant acheter leurs billets de retour 40 mns avant l'embarquement...

En attendant d'autres nouvelles du Victoria...

lundi 16 février 2009

Sydney

Tatammmm ! Un mois d'absence, scandaleux.... Bon, pour me rattraper, je vais revenir (surtout en photos) sur mon périple d'une semaine à Sydney avec Gustavo, poto brésilien. Compte-rendu linéaire et succint.

- Départ (trop tôt : 9h) le 4 Février. Arrivés sur place, première mauvaise blague, qui s'est avérée n'être qu'un malheureux malentendu. J'appelle le backpacker, histoire qu'il nous envoie la navette ou taxi, comme convenu. Il me répond que nous ne sommes pas enregistrés ! Insistance, ton qui monte dans le bigophone. L'incompréhension persiste. WTF ! Véners, nous sautons dans la première navette venue, pour finalement nous rendre compte une fois arrivés, que nous n'avions tout simplement pas... (vous aurez remarqué ma lâcheté à préférer le généreux "nous" au narcissique "je") appelé le bon BP...
La petite chambre est finalement composée de 3 et non 6 lits comme convenu, ce qui nous aurait mis de bonne humeur si le manque de vent (même fenêtre grande ouverte) n'avait transformé notre geôle en fournaise de Satan. Bon, y a un ventilo, on le laisse tourner. Le reste semble propre, pas trop mal tombés.



- Royal Botanical Gardens

A quelques mètres d'une de ses entrées et de l'Art Gallery of NSW (hi hi)...


Hein ?

Bah quoi ? Vous avez jamais croisé quelques centaines de roussettes dans un jardin national ?

La Sydney Tower qui surplombe toute la ville
Encore désolé 'man, me souviens p'us...

Oh, des pointes blanches au fond !

Ooooh. (de plus près)

- Manly Beach

Je n'ai pas plus de photo que cette arrivée parmi la foule. Pour le reste, et bien... c'est une plage.

- Errances urbaines


Cathédrale Ste Mary

- Autour du backpacker, Kings Cross et cie :

Au bout de Victoria Street, LA rue des backpackers


- Blue Moutains (périple d'une journée)

"Vous êtes chanceux, aujourd'hui, la vue est bonne." Notre guide Happy coach.

Oui, c'est à pic.

Entre deux cars de famille de chinois se prenant un par un en photo devant, voici les Three Sisters

(Désolé pour la maigreur des commentaires, j'essaierai d'y revenir si j'en ai la motivation.)

Demain, avec 4 comparses, nous partons sur la mythique Great Ocean Road, entre Melbourne et Adélaïde - périple de 3 jours à peine préparé, "on verra, on verra" m'assure-t-on... Evidemment, en dévoilant ça, pas d'autre choix d'en dévoiler ensuite ici les différentes péripéties.

Ciô.