de la vue depuis le phare de la pointe.
rend l'étendue bleu somptueuse.
Et puis...
25/10/08 10:22 - Piles épuisées
...
...
Pas de panique, ça devait m'arriver. Je récupèrerai celles d'un de mes 10 camarades de plage pour enrichir ce blog, décidément bien déficient niveau pixel.
Bon, je vais faire un compte-rendu linéaire.
- Départ samedi matin. 7h45. Tôt. Trop pour le premier bus. Je me suis donc rendu à la ville (avec ma coloc qui y allait également, hasard) en taxi, histoire d'être tranquillou à l'heure. Nouveau coup de stress une fois lâché à la gare routière : où qu'il est le bon bus ? Est-ce que j'attends bien devant le bon, là ? Si oui, pourquoi mes copains y sont pas, alors, hein ? Et surtout, putain, pourquoi j'ai, à ce moment-là, plus un seul crédit de forfait pour les appeler ? (ah ouais, parce que j'ai appelé la veille ma... messagerie !)
David m'appelle. Mon ange gardien. Ils sont pas loin. Je cours. Je choppe le bus qui avait démarré, juste au feu avant la sortie de la gare. Nouveau coup de sang qui se finit bien. Nouveau gros ouf.
- Deux heures de bus. Arrivée aux alentours du célébre phare. Pas d'arnaque, la plage est belle et bien superbe. Ce pourrait être une de la Guadeloupe sans cocotier. Photos (les autres étaient évidemment bons niveau batterie).
- Errance dans le petit "centre-ville". Fait pas terrible, pas un temps à bronzouiller sur la plage.
- Début d'aprèm. Bus en direction de Nimbim. Trajet en pleine cambrousse, entre d'immenses cultures de noyer de Macadamia, et de larges plaines vallonées, on se croirait parfois curieusement dans les Cévennes. 1h15 plus tard, au sortir du petit car, nous effectuons un bond dans le temps. Il faut voir comment tout ce petit village hippie perdu respire et vit de la commercialisation (pas Chasseradès (30) le truc hein) de l'héritage beatnik : des cabanes bigarées aux déco psychédéliques aménagées en musée et magasins en tous genres, aux vieux rastas perchés aux barbes de 2 ans se produisant sur les trottoirs. Pas le temps de trainer, 1h30 plus tard, c'est déjà l'heure du retour à Byron.
- Nouvelles errances, ultimes tentatives pour trouver 11 (!) places libres dans un packpacker. Nous nous y étions de toute manière déjà résolus, pas de matelas et de toit pour nous, on finira sur la plage. Dîner, discussions et soirée sur notre petit coin de sable provisoire, couvert par une gigantesque couverture qu'un breton (surprenamment bien inspiré ce matin-là ^^) avait charriée tout le jour. Trois surfs disposés autour à la verticale pour nous épargner le sable que le vent viendrait ventiler la nuit jusque dans nos duvets. Serrés, fait frisquet, mais on dort plutôt bien.
- Dimanche. Lever autour de 6h, temps radieux, les nuages ont profité de l'absence du soleil pour migrer. Plus de la moitié de la bande encore dans les bras de Morphée. La plage est plus que jamais resplendissante en face de moi. Plein de réminiscences cinéphiles, de souvenirs légers ou plus mélancoliques (Rohmer, Ceylan) qui viennent m'envahir, si tôt. Et cette minuscule île rocailleuse, bon sang, qu'est-ce qu'y cache, là-bas ? Des corps qui viennent s'évanouir (Antonioni), des champignons disproportionnés qui y poussent, des créatures fantastiques qui y dévorent les touristes égarés (Tintin) ? Aaaah, bloody battery...
Bon, ils se réveillent pas. Je vais faire un tour, longer la plage. 20 mns de marche, j'atteins le bout de la crique. Il est 7 heures, une bonne trentaine de surfeurs téméraires s'échauffent déjà sur les premiers vagues. Plus surprenant encore, j'aperçois un groupe de curieux, préoccupé par un évènement dont j'ignore la nature, visiblement entre deux rochers bordant la plage. Je m'y mêle. C'est un spectacle funeste qui s'offre à mes yeux, presque baudelairien à ce moment de la journée : un cadavre bébé baleine, échoué là, entre deux rochers, coincé, naviguant inerte au gré des faibles remous du rivage. Pas de photo, est-ce un mal ?
Retour par la terre plus ferme, la végétation. Me dis qu'il serait temps que je visite les forêts tropicales du coin, un de ces 4. Presque tout le monde éveillé arrivé au "camp". Jus d'orange et cookies au p'ti déj. C'est quoi le plan d'la journée ? Rien. Bronzette.
Enfin, brûlette, pour rester crédible. Je vous ai déjà dit mes problèmes de tartinage de crême solaire ?
Bon, j'ai moins morflé que lors du 14 Juillet 2007 (date historique me concernant, plus rouge qu'un drapeau léninien), le contraste blanc neige / rouge sur ma peau est beaucoup moins saisissant - aujourd'hui, trois jours plus tard, plus grand chose déjà.
Toujours est-il que je tiens là un potentiel sujet expérimental d'art contemporain à approfondir. Imaginez le projet : un casting de hollandais (cible privilégiée), de suédois et de danois exposés pleine cagne, sur lesquels on n'aurait enduit de la crème solaire que partiellement, genre en dessinant sur leurs corps des lettres, des mots, etc... On les laisserait griller plein feu, pis, on les exposerait/prendrait ensemble en photos => les lettres sur leur corps formerait des slogans, ou des aphorismes écolo ou philosophiques, prévenant de l'état catastrophique de notre couche d'ozone. Intitulé : "Vengeance du soleil, prochaine étape de notre mutation terrienne ?".
Jean-Louis, si tu me lis, c'est jouable, non ?
- Adieu Byron Bay 17h. Rentrée 19 h. Arrivée dans ma famille à 20 h. Content de retrouver mon lit, quémême.
Bises. D'autres photos doivent arriver (quand ? No sé ^^).
Bon, je vais faire un compte-rendu linéaire.
- Départ samedi matin. 7h45. Tôt. Trop pour le premier bus. Je me suis donc rendu à la ville (avec ma coloc qui y allait également, hasard) en taxi, histoire d'être tranquillou à l'heure. Nouveau coup de stress une fois lâché à la gare routière : où qu'il est le bon bus ? Est-ce que j'attends bien devant le bon, là ? Si oui, pourquoi mes copains y sont pas, alors, hein ? Et surtout, putain, pourquoi j'ai, à ce moment-là, plus un seul crédit de forfait pour les appeler ? (ah ouais, parce que j'ai appelé la veille ma... messagerie !)
David m'appelle. Mon ange gardien. Ils sont pas loin. Je cours. Je choppe le bus qui avait démarré, juste au feu avant la sortie de la gare. Nouveau coup de sang qui se finit bien. Nouveau gros ouf.
- Deux heures de bus. Arrivée aux alentours du célébre phare. Pas d'arnaque, la plage est belle et bien superbe. Ce pourrait être une de la Guadeloupe sans cocotier. Photos (les autres étaient évidemment bons niveau batterie).
- Errance dans le petit "centre-ville". Fait pas terrible, pas un temps à bronzouiller sur la plage.
- Début d'aprèm. Bus en direction de Nimbim. Trajet en pleine cambrousse, entre d'immenses cultures de noyer de Macadamia, et de larges plaines vallonées, on se croirait parfois curieusement dans les Cévennes. 1h15 plus tard, au sortir du petit car, nous effectuons un bond dans le temps. Il faut voir comment tout ce petit village hippie perdu respire et vit de la commercialisation (pas Chasseradès (30) le truc hein) de l'héritage beatnik : des cabanes bigarées aux déco psychédéliques aménagées en musée et magasins en tous genres, aux vieux rastas perchés aux barbes de 2 ans se produisant sur les trottoirs. Pas le temps de trainer, 1h30 plus tard, c'est déjà l'heure du retour à Byron.
- Nouvelles errances, ultimes tentatives pour trouver 11 (!) places libres dans un packpacker. Nous nous y étions de toute manière déjà résolus, pas de matelas et de toit pour nous, on finira sur la plage. Dîner, discussions et soirée sur notre petit coin de sable provisoire, couvert par une gigantesque couverture qu'un breton (surprenamment bien inspiré ce matin-là ^^) avait charriée tout le jour. Trois surfs disposés autour à la verticale pour nous épargner le sable que le vent viendrait ventiler la nuit jusque dans nos duvets. Serrés, fait frisquet, mais on dort plutôt bien.
- Dimanche. Lever autour de 6h, temps radieux, les nuages ont profité de l'absence du soleil pour migrer. Plus de la moitié de la bande encore dans les bras de Morphée. La plage est plus que jamais resplendissante en face de moi. Plein de réminiscences cinéphiles, de souvenirs légers ou plus mélancoliques (Rohmer, Ceylan) qui viennent m'envahir, si tôt. Et cette minuscule île rocailleuse, bon sang, qu'est-ce qu'y cache, là-bas ? Des corps qui viennent s'évanouir (Antonioni), des champignons disproportionnés qui y poussent, des créatures fantastiques qui y dévorent les touristes égarés (Tintin) ? Aaaah, bloody battery...
Bon, ils se réveillent pas. Je vais faire un tour, longer la plage. 20 mns de marche, j'atteins le bout de la crique. Il est 7 heures, une bonne trentaine de surfeurs téméraires s'échauffent déjà sur les premiers vagues. Plus surprenant encore, j'aperçois un groupe de curieux, préoccupé par un évènement dont j'ignore la nature, visiblement entre deux rochers bordant la plage. Je m'y mêle. C'est un spectacle funeste qui s'offre à mes yeux, presque baudelairien à ce moment de la journée : un cadavre bébé baleine, échoué là, entre deux rochers, coincé, naviguant inerte au gré des faibles remous du rivage. Pas de photo, est-ce un mal ?
Retour par la terre plus ferme, la végétation. Me dis qu'il serait temps que je visite les forêts tropicales du coin, un de ces 4. Presque tout le monde éveillé arrivé au "camp". Jus d'orange et cookies au p'ti déj. C'est quoi le plan d'la journée ? Rien. Bronzette.
Enfin, brûlette, pour rester crédible. Je vous ai déjà dit mes problèmes de tartinage de crême solaire ?
Bon, j'ai moins morflé que lors du 14 Juillet 2007 (date historique me concernant, plus rouge qu'un drapeau léninien), le contraste blanc neige / rouge sur ma peau est beaucoup moins saisissant - aujourd'hui, trois jours plus tard, plus grand chose déjà.
Toujours est-il que je tiens là un potentiel sujet expérimental d'art contemporain à approfondir. Imaginez le projet : un casting de hollandais (cible privilégiée), de suédois et de danois exposés pleine cagne, sur lesquels on n'aurait enduit de la crème solaire que partiellement, genre en dessinant sur leurs corps des lettres, des mots, etc... On les laisserait griller plein feu, pis, on les exposerait/prendrait ensemble en photos => les lettres sur leur corps formerait des slogans, ou des aphorismes écolo ou philosophiques, prévenant de l'état catastrophique de notre couche d'ozone. Intitulé : "Vengeance du soleil, prochaine étape de notre mutation terrienne ?".
Jean-Louis, si tu me lis, c'est jouable, non ?
- Adieu Byron Bay 17h. Rentrée 19 h. Arrivée dans ma famille à 20 h. Content de retrouver mon lit, quémême.
Bises. D'autres photos doivent arriver (quand ? No sé ^^).