Allez, plus que 3 ou 4 jours max, vivement le début de mes nouveaux cours !
Remontons un peu le temps. Hier, avec mes colloc et des amis à eux, nous devions nous faire aux abords de la ville une "petite expo" sur les cultures aborigènes, notamment urbaines. Hic : une fois sur place, après avoir gambadé 40 mns pour y parvenir, non seulement le musée s'avérait être une minuscule gallerie (atelier ?), mais problème de plus ample importance, c'tait fermé. Comme 6 couillons penauds, nous sommes retournés après une balade hasardeuse dans le centre, avec l'idée lumineuse de confronter mes sens pour la première fois avec la cuisine coréenne.
Moi qui ne me figurais jusqu'alors le restaurant coréen que comme un décor intime où l'alcool délie les langues et met à nu les frustrations sentimentales des personnages du petit monde d'Hong Sang-Soo, impatient j'étais.
(Le petit bout de chronique qui suit est dédicacé à mon prof de français préféré.)
Le Madtongsan II (où qu'il est le I d'ailleurs ?), 97 Elizabeth street, une portion de rue où on entend plus fréquemment causer coréen qu'anglais - magasin de proximité coréen, mobile shop discount pour coréen, restau aussi..., enfin, leur cantine quoi.
Petit restaurant moderne (la photo n'est pas probante, mais sur le fond à droite de la table est collée une tatiesque sonnette électrique pour interpeler sans bruit la serveuse depuis le fond du bâtiment), fréquenté à 80 % par les compatriotes des serveuses.
Très abordable, 12 dollars max le plat copieux, accompagné de l'immanquable bol de riz vapeur. Certes, il vaut mieux apprécier la nourriture un brin épicée pour tenter sa chance parmi un large échantillon de plats, mais les moins téméraires peuvent aussi y trouver leur compte. Pour preuve, le bulbogi de boeuf que j'ai choisi, soupe assortie de légumes plus ou moins connus, de vermicelles transparents et de viande... disons finement découpée. Pas d'épice tord-boyaux, ni présence outrancière de coriande qui vient masquer le goût de la viande, le plat est juste simple et bon.
Autre détail qui rend le repas d'autant plus agréable et convivial, l'idée d'ajouter à chacune de nos commandes séparées une omelette coréenne commune. Le contenu du plat demeure encore mystérieux pour moi, sans doute des fruits de mer (crevette, au moins), des légumes et des couleurs pas trop identifiables (déso), mais surtout un moyen de rapprocher et de faciliter les discussions entre convives, autour d'un mets.
Vivement la prochaine raclette.
3 commentaires:
Rhôôô ! C'est tout ktouboup ! ^_^ Dommage que tu n'aies pas eu un expert tel que moi pour identifier lesdits mets difficilement identifiables... :p
Et parce qu'une intervention de ma part sans correction rabat-joie ne serait pas complète, tu as oublié un "r" à "coriandre". :D
C'pas être rabat-joie, c'est être un prof de français consciencieux, c'tout :D
J'aime pas la coriandre.
Aaaaaah oui, Tom, ça y est, j'ai trouvé comment laisser des com (oui en fait disons plutôt que la dernière fois - la première fois que je venais sur ton blog après ton mail - je me suis tapé tes deux pavés et quand j'ai cliqué sur "enregistrer un commentaire...", je voulais faire vite et j'ai vu que la fameuse option compte google/blogger donc j'ai laissé tomber, bref hum voilà pourquoi t'avais pas de news ni trace de passage sur ton blog ^^)
hum ceci dit je dois avoué que je survole plus qu'autre chose tes longs pavés ^^ donc bon, de là à laisser des coms...
aaaaaaaaaaaaaaaaaah...
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