
Tiens, je viens de me rendre compte que je n'avais encore pas fait l'éloge de mon prof diabétique préféré. C'est pourtant lui qui a la bonne habitude de faire sortir dès que possible sa classe des locaux de l'école, pour papoter ou nous faire découvrir un pan culturel méconnu de l'Australie, dehors.
Hier, c'était donc le cricket - sous-vatégorie 20/20 (twenty/twenty).
Après nous avoir expliqué en vain les règles et la vocabulaire la veille durant 2 heures, on s'est posés sur la pelouse bordant le terrain, à 9:30 AM (!) pétantes , pour voir s'affronter les Bulls du 4000 (de Brissie quoi) contre les Kolkatas Kinghts raiders (des indiens).
Lachlan, mon prof adoré, ne manque pas de nous rappeller le privilège qu'il nous offre : celui d'assister à un équivalent cricketistique d'un duel magistral Real de Madrid / Manchester, pour pas un rond, rendez-vous compte !!!
Arf, ce garçon est-il vraiment digne de confiance ? Au vu de la taille des gradins - propice à accueillir un public aussi généreux que lors d'une rencontre du dimanche entre l'Amicale des gendarmes de Goudargues et l'Olympique des cantonniers de Connaux - qu'il me soit permis d'en douter...
Un doute, une image :
9:35, le match commence.
Un indien (le bowler) court comme un autiste alcoolique sur 10 mètres (à l'intérieur du infield) et jette sa balle de toute ses forces, contre le sol, à proximité du batteur de l'équipe australienne (le batsman). Celui-ci colle un coup de verge sur sa balle comme il peut/veut (et alors choisit l'angle le plus judicieux possible pour faire partir la boule à l'endroit le plus difficilement accessible/surprenant par les adversaires). Ensuite, il lui faut courir (tranquilou quand même, c'est pas de l'athlétisme hô) entre des piquets, et enchaîner des runs.
Après, il y a une histoire de bouts de bois situés au centre, qu'il faut toucher (les wickets), des techniques de tapages, de positionnements et tout, mais c'est quand même un poil fastidieux.
Bon, tout ça serait bien sympa si ça ne durait pas... 3 heures la partie, à découvert sous le soleil du Queensland. Soleil qui en ses premiers jours de printemps se montre particulièrement majestueux, tout à fait enclin à distribuer ses premiers rayons agressifs à l'expatrié peu précautionneux - ça va, pas trop méchant le coup de soleil cette fois.
3 commentaires:
Enfin des photos! ouf. On commençait à se demander si tu étais réellement en Australie! Tu ne vas donc pas prendre ta licence de cricket, cette année.
ah ah
J'ai trouvé Charly !
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